Le Nepal
Le Népal, forme la République démocratique fédérale du Népal, en népali Nepāl, नेपाल et Sanghiya Loktantrik Ganatantratmak Nepāl, संघीय लोकतान्त्रिक गणतन्त्रात्मक नेपाल, est un pays enclavé de l’Himalaya, bordé au nord par la Chine (région autonome du Tibet), au sud, à l’ouest et à l’est par l’Inde.
Le Népal possède une très grande variété de paysages, s’étendant du tropical humide du Teraï, au sud, jusqu’aux plus hautes montagnes du monde, au nord. Le Népal possède huit montagnes parmi les dix plus hautes du monde2, dont l’Everest (Sagarmatha en népalais) qui marque la frontière avec laChine.
Le Népal a été rendu célèbre pour les possibilités qu’il offre pour le tourisme, le trekking, l’alpinisme, le VTT, les safaris, le rafting et ses nombreux temples et lieux de cultes.
Katmandou est la capitale (politique et religieuse) du Népal, dont elle est également la plus grande ville.
Les autres principales villes sont Pokhara, Biratnagar, Lalitpur (Patan), Bhaktapur, Birendranagar, Hetauda, Butwal, Bharatpur, Siddhartanagar (Bhairahawa), Birganj, Janakpur, Nepalganj, Dharan, Dhangadhi, et Mahendranagar.
La langue officielle est le népalais et la monnaie est la roupie népalaise, qui doit obligatoirement être changée à partir de la roupie indienne, à laquelle elle est adjacée. Le pays est peuplé de plus de 60 ethnies et castes différentes. La caste des Chhetri (Kshatriya) constitue le groupe majoritaire au Népal, regroupant 15,8 % de la population. La caste des Bahun (Brahmanes) constitue le second groupe majoritaire avec 13,3 % de la population (recensement de 2001). Les Newar, considérés comme les premiers habitants de la vallée de Katmandou comptent pour 5,4 % de la population népalaise. Leur langue, le newari, est toujours parlée dans la vallée de Katmandou. Les autres principaux peuples du Népal sont les Thakuri, les Sherpas, les Tamangs, lesGurungs, les Thakali, les Kiranti et les Magar.
La Chine
La Chine (chinois traditionnel : 中國 ; chinois simplifié : 中国 ; pinyin : Zhōngguó ; Wade : Chung-kuo ; littéralement : « Empire du milieu ») était un pays d’Asie de l’Est dont deux états contemporains prétendent actuellement détenir la souveraineté : la République populaire de Chine qui contrôle 99,6 % de son territoire et laRépublique de Chine, qui contrôle essentiellement Taïwan. Elle s’étend des côtes de l’océan Pacifique au Pamir et aux Tian Shan et du désert de Gobi à l’Himalayaet aux confins de la péninsule indochinoise, couvrant 9 677 009 kilomètres carrés. Sa population de plus de 1 350 millions d’habitants (plus de 1 330 millions pour la RPC en 2010 (estimation), et plus de 20 millions pour la République de Chine1) est la première au monde et représente plus du cinquième de la population mondiale.
La Chine, longtemps une civilisation très avancée, a été et reste le foyer de nombreuses innovations dans les domaines des sciences et des arts2. Elle fut à l’origine de nombreuses inventions majeures : on peut par exemple citer la boussole3, le papier4, le billet de banque5, les pâtes alimentaires6ou la poudre à canon7. La civilisation chinoise a fortement imprégné toute l’Asie de l’Est, notamment aux niveaux religieux (confucianisme et taoïsme) et linguistique (les sinogrammes ont été utilisés dans toute la région et de nombreux mots chinois sont présents dans les langues qui y sont parlées).
La civilisation chinoise, qui perdure depuis près de cinq mille ans, est l’une des plus anciennes civilisations au monde, et est parfois citée comme la plus ancienne civilisation continue8. Elle trouve son origine dans la vallée du Huang He puis s’est étendue vers le sud (conquête des territoires au sud du Yangzi Jiang dès ladynastie Han), vers l’ouest (premières incursions en Asie centrale sous les Han, extension temporaire jusqu’à la mer Caspienne sous les Tang, conquête du Xinjianget du Tibet sous les Qing9) et vers le nord (la dynastie Qing, d’origine mandchoue apporta à la Chine la Mandchourie et la Mongolie). Au cours de son histoire la Chine a été à plusieurs reprises divisée puis réunifiée et elle a été par deux fois entièrement conquise par des étrangersN 1 (par les Mongols au xiiie siècle et par les Mandchous au xviie siècle), bien que ceux-ci aient fini par adopter les coutumes et le système administratif chinois pour gouverner l’empire. La dernière dynastie impériale, les Qing (la dynastie d’origine mandchoue qui régnait sur le pays depuis 1644), a connu une période de déclin durant la phase d’expansion coloniale des pays occidentaux, menant le pays de défaite en défaite à partir des guerres de l’opium. C’est seulement après la victoire contre l’armée japonaise en 1945 que la Chine a pu se libérer des interventions étrangères.
Politiquement, les deux États qui prétendent détenir aujourd’hui la souveraineté sur la Chine sont :
- la République populaire de Chine, couramment appelée Chine, regroupe plus de 98 % de la population et 99,6 % de la superficie totale ; elle fut fondée par le dirigeant communiste Mao Zedong en1949 à Pékin. Elle comprend la Chine continentale, Hong Kong et Macao. Aujourd’hui, son développement économique, engagé en 1978 par les réformes de Deng Xiaoping et ses successeurs, en fait un des principaux acteurs économiques et géopolitiques mondiaux ;
- la République de Chine, couramment appelée Taiwan, représente moins de 2 % de la population et 0,4 % de la superficie totale ; son gouvernement a longtemps été mené par le dirigeant nationalisteTchang Kaï-chek et est établi sur l’île de Taïwan depuis la victoire des communistes chinois. La « première » République de Chine avait été fondée en 1912 à Nankin (qui reste toujours officiellement la capitale) par Sun Yat-sen sur les décombres de l’empire chinois de la dynastie Qing.
La Mongolie
La Mongolie (mongol : Монгол улс) est un pays d’Asie, situé entre la Russie au nord et la Chine au sud. Sa capitale et plus grande ville est Oulan-Bator (mongol : Улаанбаатар, Ulaanbaatar), la langue officielle est le mongol et la monnaie le tugrik.
La Mongolie fut le centre de l’Empire mongol au xiiie siècle et fut ensuite gouvernée par la dynastie mandchoue Qing de la fin du xviie siècle à 1911, date à laquelle l’indépendance de la Mongolie fut proclamée à la faveur de la chute de l’Empire chinois. Tout en conservant officiellement son indépendance pendant la période soviétique, la politique de la République populaire mongole était cependant strictement alignée sur celle de Moscou. Après la fin de laGuerre froide et la chute du communisme en Mongolie en 1990, le pays adopta une constitution démocratique en 1992.
Son territoire est immense, mais possède très peu de terres arables, le pays étant montagneux et couvert de steppes dont l’aridité croît en allant vers le sud (désert de Gobi). Près de 30 % des 2,8 millions d’habitants sont nomades ou semi-nomades. La religion principale est le bouddhisme tibétain et la majorité des citoyens (80 %) sont d’origine mongole. Il existe néanmoins des minorités turcophones, les Kazakhes et Touvains surtout à l’ouest. Près du tiers des habitants vit dans la capitale Oulan-Bator.
La Mongolie a la plus faible densité de population au monde (1,9 hab/km²).
La Birmanie – Myanmar
La Birmanie ou Myanmar, en birman ဗမာ et မြန်မာ, /mjænˈmɑ/, de son nom officiel République de l’Union du Myanmar en birman Pyidaungzu Myanma Naingngandaw, anciennement Union de Birmanie, puis Union du Myanmar, est un pays d’Asie du Sud-Est continentale ayant une frontière commune avec le Bangladesh, l’Inde, la Chine, le Laos et la Thaïlande. Elle est bordée par la mer d’Andaman au sud et par le golfe du Bengale au sud-ouest, avec environ 2 000 kilomètres de côtes au total.
Le pays connaît depuis 1962 une succession de dictatures militaires. De 1988 à 2011, la Birmanie a été officiellement dirigée par une junte militaire, considérée comme une des pires dictatures de la planète. La junte a officiellement laissé la place en 2011 à un pouvoir civil dirigé par l’un de ses anciens membres, mais le poids de la hiérarchie militaire reste prépondérant dans les faits. Les États-Unis et l’Union européenne imposent encore des sanctions au pays pour punir les violations des droits de l’homme.
En français, « Birmans » qualifie tous les citoyens du pays (Burmese en anglais), qu’ils soient Birmans ethniquement issus de l’ancien royaume de Birmanie (Burman en anglais) ou des territoires rattachés à celui-ci par l’occupant britannique.
La Thaïlande
La Thaïlande, de forme longue, est appelé le Royaume de Thaïlande.
En thaï « Pratet Thaï« , ประเทศไทย et « Ratcha Anachak Thai« , ราชอาณาจักรไทย, est un pays d’Asie du Sud-Est dont le territoire couvre 514 000 km2.
Avant 1939, il s’appelait le Royaume de Siam. Il est bordé à l’ouest par la Birmanie, au sud par la Malaisie, à l’est par le Cambodge et au nord-est par le Laos.
C’est une monarchie constitutionnelle depuis 1932.
Sa capitale est Krung Thep (กรุงเทพฯ, la Cité des anges), anciennement appelée Bangkok.
La langue officielle est le thaï et la monnaie le baht.
Le roi Rama IX, neuvième de la dynastie Chakri, règne sur le pays depuis 1946, record de longévité à la tête du pays dans l’histoire thaïlandaise.
Souverain constitutionnel, le roi est officiellement titré Chef de l’État, Chef des Forces Armées, partisan de la religion bouddhiste et défenseur de toutes les confessions.
Le pays est classé 51e pays par ordre de superficie (514 000 km2) et 19e pays le plus peuplé du monde avec 66 720 153 personnes en 2011, une superficie et un nombre d’habitants très proches de ceux de la France métropolitaine.
Environ 75 % de la population est d’ethnie thaï, 14 % sont des chinois, et 3 % sont malais, le reste étant composé de groupes minoritaires : les Môns, les Khmers et les diverses tribus des collines.
La religion principale est le bouddhisme, pratiquée par environ 95 % des Thaïlandais.
La Thaïlande a connu une croissance économique rapide entre 1985 et 1995.
C’est un des nouveaux pays industrialisés, notamment grâce au tourisme, avec des destinations touristiques bien connues comme le parc d’Ayutthaya, la station balnéaire de Pattaya, la capitale Bangkok, la province de Phuket, la ville côtière de Krabi et l’île de Koh Samui.
Les exportations contribuent aussi de manière significative à l’économie. Il y a environ 2,2 millions de migrants légaux et illégaux en Thaïlande, plus un certain nombre d’expatriés des pays développés.
Le Tibet
La seule entité administrative portant aujourd’hui officiellement le nom de « Tibet » (tibétain : བོད་ Bod, chinois : 西藏 ; pinyin : Xīzàng) est la région autonome du Tibet en Chine.
À sa périphérie orientale et méridionale, existent des subdivisions administratives autonomes tibétaines incorporées dans les provinces limitrophes du Qinghai, du Sichuan, du Gansu et du Yunnan.
Sur le plan culturel le Tibet est l’aire asiatique habitée par les Tibétains (on y trouve cependant d’autres ethnies : Han, Hui, Mongols, Tu, Qiang).
Dans son acception la plus étendue, elle recouvre la région autonome du Tibet et les zones autonomes tibétaines en Chine, et les régions tibétaines existant dans les pays limitrophes.
Sous l’appellation « Tibet historique » cette aire, revendiquée par le gouvernement tibétain en exil, est composée de trois régions traditionnelles : l’Ü-Tsang (dont la plus grande partie du territoire est comprise dans la Région autonome du Tibet), l’Amdo (éclaté entre les provinces du Qinghai, du Gansu et du Sichuan) et le Kham (dont le territoire est partagé entre les provinces du Sichuan et du Yunnan et la région autonome du Tibet)
Au recensement de 2000, le nombre de Tibétains dans l’ensemble de ces régions était de 5 020 000, selon le bureau des statistiques de la Chine, et d’environ 6 millions selon le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala (Inde).
La Région autonome comptait 2 616 000 habitants en 20003. Au recensement national de 2010, elle en comptait 3 002 166, soit une hausse de 14,75 %.
90 % des habitants sont des Tibétains de naissance. Quelque 150 000 Tibétains vivent actuellement en exil, principalement en Inde. Certains quittèrent le Tibet en 1959.
La superficie du Tibet varie de 1 221 600 km2 pour la Région autonome du Tibet (qui correspond à peu près au Tibet indépendant de facto entre 1912 et 1950, mais est plus réduite que celle du territoire administré par les dalaï-lamas sous la dynastie Qing) à 2 500 000 km2 pour le « Tibet historique » ou « Grand Tibet ».
La capitale historique qui, traditionnellement, concentre l’autorité religieuse et temporelle du Tibet, est Lhassa.
Tibet se voit parfois orthographié « Thibet », notamment dans les récits de l’exploratrice et orientaliste Alexandra David-Néel.
Les Tibétains parlent un des trois dialectes du tibétain, une langue de la famille tibéto-birmane, et sont majoritairement bouddhistes, pratiquant plus précisément le bouddhisme vajrayâna.